L’île de la Gomera
 
 

La Gomera.

Après El Hierro, c’est la plus petite île des Canaries avec 372 kilomètres carrés. L’île est presque ronde, 25km de long sur 24 km de large.

Environ 23000 habitants.

Hors de San Sébastien et hors touristes, on a l’impression d’en voir moins d’une centaine en faisant le tour de l’île.

La Gomera est peu touchée par le tourisme sédentaire et conserves des richesses historiques étonnantes.

Les rares plages noires sont pratiquement intactes.

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La Gomera culmine à Garajonay à une altitude de 1467 mètres. Autour de ce mont, 38 barrancos (ravins) se jettent dans la mer entre d'impressionnantes falaises verticales.

Au milieu, le parc national de Garajonay, une féérie naturelle déclarée patrimoine de l’humanité par l’UNESCO.

À quoi ressemblaient les forêts d'Europe il y a des millions d'années ? Si vous voulez le savoir, ce parc vous apportera la réponse dans un décors particulier, presque irréel.

San Sébastien, la capitale de la Gomera, accueilli Christophe Colomb en 1492, venu ravitailler ses troupes avant le grand voyage.

C’est la ville la plus touristique.

Pourtant, où que vous soyez sir l’île, n’espérez pas trouver un bar ou une discothèque ouvert le soir.

Des discothèques, des cinémas, il n’y en n’a pas, et les bars sont fermés. Le Shopping est possible et intéressant dans les grandes villes.

Visiter la Gomera se fait soit avec un guide, conseillé la première fois, sous peine de manquer les plus belles richesses, soit en randonnée.

Se promener à pied, ou en voiture, sur les routes de la Gomera est un moment que l’on n’oublie pas.

aller discuter avec l’habitant, déguster une recette locale, et se reposer le soir pour se lever tôt le matin est vivement conseillé pour ceux qui parlent l’espagnol.

Mais pour celui ou celle qui cherchera à faire la fête, il vaudra mieux éviter la Gomera.

Nous nous arrêtons à El Molinito pour prendre un Gomeròn, un alcool de raisin au miel de palmier, boisson unique et typique de la Gomera, en contemplant les paysages immenses.

Nous profitons de cette pose pour savourer la magie des paysages dans la vallée de Hermigua, une des étapes impressionnantes. Avant de franchir le tunnel qui passe sous la montagne, c’est un paysage aride, presque désertique qui s’étend devant nos yeux. 500m plus loin, lorsque l’on sort du tunnel, c’est un paysage vert, presque irréel qui se dévoile soudainement, comme par magie. On s’arrête au mirador de la Carbonera pour apprécier ce paysage d’un autre monde.

On se rempli l’esprit et les poumons, comme pour capturer un peu de ce moment. C’est une pure délectation.

La région de Garajonay est beaucoup plus humide, la flore se nourrissant alors de la vapeur d’eau de cette brume envoutante, offrant un paysage mystérieux et magnifique à la fois.

A l’entrée de la forêt, nous visitons le musée Molino de Gofio.

En sortant de la forêt de Garajonay, on se dirige vers Agulo pour rencontrer la population locale, très accueillante. On s’y arrêtera pour manger un plat typique et découvrir un langage sifflé, le Silbo.

Ce langage a été inventé pour communiquer dans la vallée et peut s’entendre jusqu’à plusieurs km.

C’est un langage très évolué où les gens peuvent tenir des conversations entières et poussées.

Les Guanches, les aborigènes des Canaries, utilisaient déjà une forme sifflée de leur langue d’origine Berbère. Le Silbo vient de cette origine.

Une petite vidéo explicite ici:


Ce langage a été rendu obligatoire dans les écoles par le gouvernement, afin de préserver cette tradition.

Le Silbo a été inscrit par l’UNESCO sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité en 2009

Après cette petite pause, nous allons vers Las Rosas pour y déguster le Barraquito, le café typique des Canaries, puis nous revenons par la forêt de Garajonay, avant de reprendre le bateau à San Sébastien, pour Tenerife.

Le temps étant assez clair ce jour là, nous avons eu la chance de voir l’île de Tenerife et le mont Teide depuis les hauteurs.


Tout au long du voyage, nous admirons les terrasses construites sur les flancs des montagnes par les agriculteurs afin de rendre les cultures plus faciles.

La Gomera nous a laissé un excellent souvenir.

Mais pas seulement ce que nous avons vu et appris.

Les coulisses sont également présentes.


Les habitants de la Gomera vivent essentiellement de leurs cultures (bananes, palmier, goyave, tomates, vigne et patates) et d’un peu de commerce.

La culture y est difficile, de par les conditions naturelles.

Mais la Gomera est une île qui se meurt. 60 000 habitants il y a encore 10 ans, environ 23 000 aujourd’hui.

Les gens partent vers l’Amérique latine ou vers Tenerife, préférant vivre du tourisme que de la culture.


Infos pratiques;


Pour se rendre à la Gomera, on emprunte généralement un bateau depuis Los Christianos à Tenerife, de El Hierro ou de La Palma.

Il y a un aéroport à Alajero qui semble ne faire que des liaisons via les autres îles Canaries.


Une fois à la Gomera, il est possible de louer voitures et vélos. San Sébastien est une ville touristique, les hôtels sont nombreux.

Un réseau de bus «Titsa» permet également une desserte facile vers différents point de ville toute la journée.

Les visites organisées sont également une solution intéressantes. Ainsi, pour 50 € par personne la journée, avec souvent des réductions (nous avons payé 45 €), un bus viens nous prendre de l'hôtel à Tenerife très tôt le matin, peu importe où nous sommes. Ce bus nous emmène à l’embarcation à Los Christianos. De là, nous partons en bateau vers la Gomera. Arrivés au port, un bus nous emmène sur un circuit intéressant, avec repas typique de midi à Agulo, inclu dans le prix, avec avant et après différents arrêts pour déguster les produits de la Gomera et voir différents paysages. Les arrêts sont nombreux et il est facile de prendre des photos des endroits stratégiques.

retour au port avant 18 heures pour attraper le bateau. Ce genre de visite est intéressante car elle permet de se faire une belle idée de l’île, et pourquoi pas de prendre ses repères pour des visites plus en profondeur pour les amoureux de la nature.

Lors de cette visite, on ne s'ennuie pas. On en prends plein la vue, et que l’on décide de revenir ou pas, on garde un précieux souvenir de la Gomeròn.

Sur cette visite, les seules choses que nous avons eu à payer, sont: le verre de gomeròn, 1,5€, et le barraquito, 1€. Et ça les vaut largement.

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La photo suivante montre un exemple de paysage encore différent. Ici, la présence importante de cuivre dans la roche donne ces couleurs vert et bleu particulières.