Sur la photo de gauche, nous voyons l’île de La gomera, et derrière, à gauche en retrait, l’île El Hierro.

Cette vue est relativement rare puisque au sud de Tenerife, les vents viennent du Sahara, apportant de la poussière du désert, ce qui atténue considérablement la vue panoramique.

D’ailleurs, une petite expérience sympa. J’ai une lampe de poche à Led qui éclaire jusqu’à 350 mètres.

Le soir, lorsque le ciel parait dégagé, si on utilise la lampe, celle-ci révèle un mur de brouillard et ne va pas plus loin que 50 à 60 mètres. Expérience assez marrante en soit, car avec le vent, ce sont de très fines gouttelettes.... qui montent vers le haut au lieu de descendre.

Visible avec n’importe quelle lampe, mais ces gouttelettes étant vraiment fines (on ne les sent pas), il faut vraiment regarder prés du réflecteur de votre lampe.

Nous partons donc le matin visiter le par national de Teide. Certaines photos sont prises à travers la vitre du véhicule, ce qui explique certaines particularités (l’avant plan parfois filé).

Pendant le trajet, toujours ces paysages arides et ces constructions isolées, ça et là, où nous trouvons aussi quelques plantes intéressantes.

Le paysage qui s’ouvre devant nous semble être totalement aléatoire. Des régions fertiles se mêlent à des champs de lave totalement stériles où rien ne pousse.

Nous atteignons le cratère d’un premier volcan, inactif celui-ci. Tenerife est une île composée de 250 volcans.

Je trouve sympa l’idée de se promener à l'intérieure d’un cratère où la vie s’installe tranquillement.

En effet, malgré le climat aride et particulier de cette région, la faune et la flore s’installent malgré tout. Quelques instectes et papillons, mais également la flore, comme les Véronique ou les vipérines emblématiques.

Sur la montagne, le chemin créé par la lave est resté visible. Il est intéressant de voir les différentes couches.

Par endroit, les roches prennent des couleurs vives, notamment du vert et du bleu, et donnent les fameux Azuleos. Ces sites sont créés par altération hydrothermique, lorsque de l'eau entre en contact  avec de la roche en fusion. S'ensuit un refroidissement rapide avec émission de gaz qui se dissolvent dans l'eau. Cette dernière altère la roche du fait de ses nouvelles propriétés chimiques.

Nous passons par los Roques. Ici, ce sont d’anciens coeurs de cratères ou de failles qui apparaissent sous la forme de dômes appelés également Dykes et qui forment l’ensemble de Los Roques. Un Dyke fortement érodé prendra une forme de chaussure à haut talon.

Arrivés à la Rambletta, à 3555 mètres de hauteur, nous sommes resté dans la région, sans prendre le téléphérique.

Nous avons trouvé un peu cher 50 € pour gravir 168 mètres. Prix étonnant lorsque l’on sait qu’à Tenerife on accède à n’importe quelle activité pour 3 fois rien.

De plus, nous ne savions pas non plus qu’il fallait une autorisation pour aller vraiment au sommet. Ce sera peut être une futur exploration...

Cela ne nous a pas empêché d'admirer un superbe paysage.