AKAI 4000DS

 

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Il y a quelques temps, j’ai fait l’acquisition d’un magnétophone Akai 4000DS. Ou plutôt deux, en fait, mais pas indéfiniment  car ces magnétophones ne sont pas pour moi, je ne fais que les garder temporairement.

Ceci étant dit, cela ne m’a pas empêché de remettre à neuf ces magnétos.

Place à un compte rendu conséquent, mais qui je l’espère vous donnera envie de le suivre jusqu’à la fin, car il se trouve que ce magnétophone vaut la peine d’être décrit sous toutes les coutures, ou encore mieux, de trouver une place confortable au sein de votre installation HiFi pour de nombreuses raisons.

Parlons du premier qui, dans l’attente de retrouver son propriétaire, a subit une cure de jouvence.

Le modèle que je mets en avant était dans un état piteux. Crasse dessus comme dessous, un bouton manquant, et probablement de nombreux réglages à faire. Fort heureusement la boiserie et les différentes plaques en alu n’ont souffert ni de coups, ni de griffes.

Je ne prends même pas la peine de le brancher pour en vérifier le fonctionnement. Ce magnéto me semble sympa, et suffisamment petit pour attirer mon attention et me précipiter dans sa rénovation, sous l’effet de l’excitation. Premier point, démontage complet de l’appareil en vu de nettoyage.

Première surprise, la mécanique simple et robuste. Cela me fait dire que cet appareil ne devrais pas avoir de souci de fonctionnement de ce côté.

J’entreprends donc un nettoyage méticuleux de toute la mécanique.

La partie la plus difficile sera la réalisation d’un des boutons manquant. En effet, ceux-ci sont striés dans le sens de la longueur.

N’étant pas équipé comme un tourneur, le travail purement manuel commence.

Je coupe un bout dans un tube plein en aluminium et perce un trou au milieu sans le traverser avec une perceuse. Il faut être précis et bien centrer ce trou. J’ai eu la chance de récupérer une sorte de foret plat qui sert à tailler des formes dans le métal. Difficile à expliquer, mais cela m’a permit avec deux  perceuses de réaliser la partie supérieure. Pour le contour, je procède comme pour le bouton de l’ampli Scott 255S (lire par ailleurs).

Je me confectionne un guide en V à 45° en inox que je cale sur un étau. Cela me permettra de réaliser les rainures manuellement avec une lime de précision. Là encore, il faut être précis dans le traçage afin d’avoir un écart identique entre toutes les rainures. C’est du travail minutieux et il faut envisager d’y passer quelques heures.

Passée cette étape, j'agrandis le trou afin de pouvoir utiliser ce nouveau bouton sur les potentiomètres existants. De par la forme dentée de la tige du potentiomètre, je dois trouver une solution afin que le bouton tienne sur la tige du potentiomètre, mais qu’il l’actionne aussi, sans défaillir dans le temps. Cette astuce, je l’ai trouvée et je la garde jalousement secrète.

Et au risque de mettre un coup à ma modestie, je suis fier du travail. On ne voit pas la différence.

Si vous voulez bien me pardonner… :lol :

Nous voilà donc avec ce magnéto entièrement rénové.

Première mise sous tension, il fonctionne. Une des roues est un peu voilée. Je récupère donc celle du second magnéto.

Voilà, on y est, tout fonctionne bien.

Reste à régler le son, ou plutôt les têtes. L’avantage de cette conception est que l’on peut effectuer les réglages en fonctionnement avec un tournevis isolé et démagnétisé.

Un coup de démagnétiseur sur les têtes et je m’attache donc à régler la tête de lecture, jusqu’à trouver le parfait compromis à l’aide d‘une bande son que je connais parfaitement.

C’est un peu plus laborieux pour les têtes d’effacement et d’enregistrement. Mais ça le fait avec un peu de patience.

Après quelques temps passé à redonner un second souffle à ce petit Akai, le moment de se faire plaisir est arrivé. Et là, l’excitation, l’impatience, la jubilation, bref, c’est là que l’on se retrouve comme un gamin, et on aurait tord de se priver.

Ce magnéto est maintenant dans un état très proche du neuf. Le seul hic est qu’il lui manque les bloqueurs de bande.

Cela signifie qu’il faut l’utiliser en position horizontale, ou trouver une solution. Je me procure de petits joins épais d’un diamètre légèrement inférieur aux tiges sur lesquelles viennent prendre place les bandes. Je les coupe en deux sur un des 2 diamètres. Cela suffit, les bandes tiennent bien et les joins s’enlèvent et se mettent en place facilement.

Apparemment, cet appareil est naturellement dépourvu de bloqueurs, mais ce point est à confirmer.

En effet, la position des pieds conduit utiliser ce magnéto en position horizontale, mais les connexions se retrouvent alors dessous, peu pratique. Et certaines fiches du commerce seront écrasées. De plus il n’y a pas de capot et des pieds sont également fixés sur la partie située sous les commandes. Alors, une position pour l’écoute et une autre pour le stockage ?


L’écoute :

Alors là, vous n’imaginez pas les moments que je passe. Ce magnéto se permet d’offrir une qualité sonore surprenante au vu de ses prétentions.

Je me passe quelques bandes que j’ai enregistré de sources vinyles ou CD. C’est simple, dans les deux cas il m’est impossible de faire une différence entre les sources et les enregistrements, avec une absence totale de souffle.

Superbe !

Mais un autre plaisir arrive rapidement. Ayant déjà un magnéto grundig, je n’étais pas plus enchanté que cela d’utiliser des bandes et surtout d’avoir un engin énorme chez moi du fait du manque de place.

Ce petit Akai m’a décidé d’essayer. J’ai pu ainsi retrouver de vieux enregistrements de mon père datant des années 70, moi et mon frère étant gamin, mais aussi des enregistrements classiques issus de vinyles, de la radio (France musique si je ne fais pas erreur), et quelques concerts de l’époque fascinants. Les aigus et les médiums sont d’un réalisme saisissants. Les sons sont détaillés dans une clarté juste et propre. Les basses sont naturelles, profondes. L’ensemble apporte cette petite chaleur qu’on avait l’habitude d’entendre à l’époque, mais sans toutefois entacher l’image sonore magnifique, et cette dynamique rapide et convaincante.

La joie également d’entendre un présentateur parler dans un micro large bande sur une bande son de l’époque. La présence et la chaleur de la voix me rappellent que ces fabuleux micros ont été abandonnés par le matériel actuel, mais aussi par les compressions et les équaliseurs. Aujourd’hui, que le présentateur parle, chuchote ou hurle, la voix reste au même niveau. Adieux les intonations, les modulations vocales, les amplitudes, les variations, en un mot, les sentiments.

D’où le plaisir d’entendre à nouveau ces enregistrements.

En ce moment j’écoute un concert de Louis Armstrong datant des années 70 d’une qualité saisissante. Tiens, je me demande si on trouve encore cet enregistrement.

D’ailleurs, certains enregistrements sont juste superbes. Je redécouvre le plaisir d’utiliser ces machines qui pourraient sembler dépassées aux yeux de ceux de l’époque du MP3. Un voisin est venu et a juste halluciné en voyant l’Akai : « Ca sert à quoi ce vieux truc ? Quoi ? Tu t’embêtes avec ces bobines pour écouter de la musique ?»

Et pourtant, peut être pas si dépassé que ça si tant est que l’on accepte qu’aucun système d’enregistrement numérique grand public n’arrive à cette qualité, et que l’on peut passer outre des inconvénients de l’utilisation d’un tel appareil venu d’une autre époque. Mais ceci est un autre débat.

Sans parler du plaisir d’utilisation, le fait de mettre en place une bande ne se fait certes pas aussi rapidement que de skiper une piste mp3, mais ces gestes conditionnent, on se met dans l’ambiance. On se prépare à s’installer pour écouter de la musique en laissant pour un moment le stress de la journée, et non pas à tchater sur un PC pendant que les sons défilent derrière nous.

Pour la petite histoire, mon voisin a écouté deux bandes entièrement et est reparti réellement fasciné par ce qu’il avait entendu. Il a même pris plaisir à manipuler ce magnéto. Je l’avais branché  sur mon vieil ampli S cott 255s qui drivait une paire de toute aussi vieille Cabasse dinghy 224.

Pour finir, je me fais un petit enregistrement avec un micro Shure SM57 et un Shure SM58 (pour la voix et la guitare) et là cet appareil me convainc définitivement.

Entre temps, j’ai pu découvrir des bribes de vieux articles sur ce magnétophone Akai parus dans la revue du son et dans d’autres magasines de l’époque comme HiFi stéréo dont j’ai retrouvé une moitié d’article.

Après une séance photo pour essayer de mettre en valeur ce magnéto, je vais tacher de vous en faire un résumé en regroupant les différentes infos  si vous êtes toujours là, car non seulement ces articles confirment mon sentiment sur cette machine, mais ils vont encore plus loin.

Comme je l’ai dit, ce magnéto mérite un article sérieux et détaillé.

Vous pouvez faire une pose si vous voulez.

Histoire.

Le magnétophone Akai 4000DS est sorti en 1975. Il est destiné à être intégré à un ensemble Hi-Fi. Il n’a donc pas d’amplificateur intégré.

3 têtes magnétiques équipent cet appareil. La tête de lecture, une tête d’effacement et une tête d’enregistrement.

La configuration des têtes de lecture et d’enregistrement séparées permet par simple commutation d’écouter l’enregistrement avec un retard d’un dixième de seconde. C’est ce qu’on appelle le monitoring. Cette particularité offre une possibilité un peu gadget, celle de recopier le signal d’une piste sur l’autre.

En 1975, la mode était aux bobines de 26cm. C’était une mode et en considérant qu’une bobine de 18 cm donnait 1 heure d’enregistrement à 19cm/s et 2 heures à 9,5cm/s, on dispose d’un temps largement suffisant pour de beaux enregistrements.

Il existait d’ailleurs de nombreux formats faits pour attirer un public large. Les bobines de 26cm, les bobines de 18cm, les bobines de 15cm, les bobines de 10cm et les bobines de 7,5cm. J’ai toutes les tailles, comme vous pouvez le voir sur la photo.

L’Akai 4000DS est trop petit pour lire les bobines de 26cm, mais largement bien dimensionné pour lire les autres formats de bobines. Cet appareil donne des résultats remarquables à 19cm/s et très bons à 9,5cm/s. De plus, l’enregistrement sur cet appareil se fait sur le principe de ¼ de piste. Donc, la dimension des bobines ne gène pas.

Le passage d’une vitesse à l’autre se fait par l’ajout d’un mandrin sur l’axe du cabestan, solution simpliste et dépassée datant des années 50 est d’ailleurs critiquée à l’époque. Mais cette solution donne d’excellents résultats puisque le volant tourne toujours à la vitesse la plus grande.

En fonction de la vitesse choisie, il faut sélectionner l’égalisation correspondante par un levier inverseur. A l’époque, en 1975, les notions de qualité étaient différentes d’aujourd’hui. Ainsi, il était dépassée d’utiliser une technique vieille de 20 ans, et ce, quel que soit le résultat obtenu. Notez ce détail, aujourd’hui, dans notre société de consommation et du jetable, nous recherchons justement cette qualité et cette fiabilité.

La mise en marche, l’arrêt, le défilement et le rembobinage se font par deux leviers en aluminium massif.

Le réglage du niveau d’enregistrement se fait voie par voie, dans chacun des deux cas par deux boutons concentriques. Sur chaque voie, l’un des potentiomètres règle le niveau de l’entrée micro ou de la prise DIN, et l’autre celui de la prise cinch, ce qui donne la possibilité de faire des mixages entre le micro et la prise DIN.

Point négatif, le niveau de sortie n’est pas réglable. Il faut donc choisir son casque en conséquence.

Le sélecteur de pistes est placé sur le capot des têtes et permet l’enregistrement en monophonie sur une piste ou l’autre, ou en stéréo sur les deux pistes.

L’Akai 4000DS est un monomoteur. Cela veut dire qu’on trouvera un nombre conséquent de renvois et de leviers permettant toutes les fonctions en mettant en contact des roues et des poulies.

Le gros défaut des appareils monomoteur est la faible vitesse de rembobinage. C’est effectivement le cas de l’Akai 4000DS. Mais étant donné le prix de cet appareil à sa sortie, soit 1760 francs en 1975, l’ajout de deux moteurs de rembobinage auraient sérieusement contribué à faire grimper le prix.

Il n’existe aucuns presseurs sur les têtes magnétiques. Cela signifie que le chargement des bandes s’en retrouve simplifié et cette configuration limite les soucis électroniques et mécaniques.

La courroie qui relie le volant à la poulie moteur est en Néoprène plate, un choix intéressant car ces courroies ont une durée de vie supérieure aux autres types de courroies. A l’époque, on les pensait inusables.

Cette technologie simple offre l’avantage d’une durée de vie importante dans le temps. La mécanique, telle qu’elle est construite, ne peux quasiment pas s’user, ni tomber en panne dans le cas d’une utilisation normale.

L’utilisation du moteur unique offre comme dit une très grande constante dans la vitesse de défilement  du début à la fin de la bande. La vitesse réelle est légèrement supérieure à la vitesse théorique, mais cette différence est tellement faible qu’il serait académique de constater qu’elle existe, comme nous le verrons sur les chiffres.

Le taux de pleurage en mesure pondérée oscille entre 0,10 et 0,13% suivant la vitesse. Il est de 0,15% sur toute la longueur de la bande à 19cm/s. Il est de 0,2% à 9,5cm/s.

Ces résultats sont excellents, et plus encore si l’on tient compte de la classe de cet appareil.


L’électronique :

Toutes les commandes étant assurées mécaniquement, l’électronique s’en retrouve grandement simplifiée. 4 transistors par voie pour l’amplificateur d’enregistrement, 4 transistors pour l’amplificateur de la lecture, et deux transistors permettant d’obtenir le courant haute fréquence.

L’alimentation est stabilisée.

Particularité intéressante, le vu-métre indique le volume di signal appliqué à l’amplificateur d’enregistrement lorsque le commutateur est sur la position écoute de la source, et il indique le volume du signal enregistré sur la bande lorsque le commutateur est sur la position écoute de la bande.


Les mesures :

A l’époque, les normes demandaient que le contrôle des mesures soit fait à 20 dB en dessous du niveau zéro. A 19cm/s et à 9,5cm/s, les courbes ont une large étendue dans les aiguës lorsque les enregistrements sont réalisés dans ces conditions. Mais il y a mieux. On voit que la bande supporte des modulations fortes au niveau zéro dans les aiguës, rares sont les magnétophones à faire aussi bien, même ceux haut de gamme. Le taux de distorsion est extrêmement faible à zéro. Une distorsion harmonique de 3% n’est atteinte que lorsque la bande est enregistrée à +9dB.

Sur cet appareil, le constructeur a délibérément sacrifié la performance signal/bruit à la performance distorsion harmonique et bande passante. Cette solution permet d’éviter des saturations dues à des pointes de modulation non visibles sur les vu-mètres à cause de l’inertie des aiguilles lors des enregistrements.

Une note sur la séparation des voies en stéréo. On constate qu’elle est largement supérieure à celles données par les meilleures cellules phonocaptrices de l’époque.

La sensibilité des entrées est très grande, elles ne sont pas saturables. Autre bon point.


Conclusion de HiFi Stéréo de 1975 (se remettre dans l’époque, perso cette conclusion m’a fait sourire)

La technique du mécanisme de cet appareil date, mais les résultats obtenus avec ce mécanisme un peu désuet sont excellents. Les résultats d’écoutes sont remarquables pour le prix. Voilà un excellent appareil à bande, vendu bien moins cher qu’un appareil à cassette, qui donne des résultats infiniment supérieurs à ces derniers. ..Evidement sa manipulation est moins évidente et le prix des bandes est plus élevé que dans le cas d’un magnétocassette. Mais combien d‘acheteur achète-t-il de bandes ou de cassettes par an ?

Un mot sur la garantie de cet appareil, et là encore, une autre époque peut nous faire aisément sourire. Je vous mets l’extrait pour le fun :


Nous avons trouvé dans le colis un manuel en anglais très bien fait avec des figures et une traduction en français nous renvoyant aux nombreuses illustrations. Nous trouvons cette formule parfaitement admissible, mais il faudrait au moins que la traduction en français soit compréhensible. Cela n’est pas le cas et nous  nous étonnons qu’une firme aussi méticuleuse que Paillot ait accepté une telle traduction, vraiment déshonorante. C’est vraiment gaspiller de l’argent que d’imprimer un tel texte. S’il avait été revu en France avant d’être imprimé, et la chose n’est pas difficile à l’époque où une lettre met moins de temps pour venir du japon que de Langeac, nous n’aurions pas ce reproche violent à faire. Nous espérons que dans l’avenir nous ne rencontrerons plus de telles erreurs dans les manuels des appareils Akai.

Caractéristiques mesurées par HiFi Magasine de l’akai 4000DS :

- Taux de pleurage et de scintillement sur toute la longueur de la bande : environ 0,10 à 19 cm/s et 0,12 à 9,5 cm/s

- Temps de rembobinage  avant et arrière : 140 s pour 360m et 280 s pour 720m.

- Rapport signal/bruit : Pondéré 52 dB et non pondéré 48 dB à  19 cm/s

Pondéré 53 dB et non pondéré 48 dB à 9,5 cm/s

- Taux de distorsion harmonique à 0 dB : 0,8% à 9,5 et 19 cm/s

- Taux de distorsion harmonique à + 9 dB : 3% à 9,5 et 19 cm/s

- Fréquence de prémagnétisation : 103 800 Hz

- Ecart sur lecture de bande étalon : 19 cm/s : environ 2 dB,  9,5 cm/S : environ3 dB

  1. -Bande passante pour enregistrement à  -20 dB : 19 cm/s = 40 à 

22000 Hz à + ou - 1dB

9,5 cm/s = 63 à 16000 Hz à + ou – 2 dB      

- Bande passante pour enregistrement à 0 dB : 19 cm/s = 40 à 20000 Hz à + ou – 1 dB

9,5 cm/s = 63 à 10 000 Hz à + ou – 2 dB           

- Azimutage des têtes magnétiques : excellent

- Niveau de sortie casque : 33 mV / 8 Ohm, soit 140 microwatts


Caractéristiques constructeur :

- Diamètre maximum des bobines : 18 cm

- Standard d’enregistrement : NAB

- Bande passante : 30 à 23000 Hz à + ou - 3 dB à 19 cm/s

- Bande passante : 30 à 16000 Hz à + ou – 3 dB à 9,5 cm/s

- Pleurage et scintillement à 19 cm/s : > 0,15%

- Pleurage et scintillement à 9,5 cm/s : > 0,2%

- Tolérance sur vitesses : 2%

- Séparation des canaux : >70 dB en mono et >50 dB en stéréo

- Rapport signal/bruit : > 50dB

- Fréquence de prémagnétisation : 100 Hz

- Têtes magnétiques : effacement, enregistrement entrefer 1 micron mètre, idem pour la tête de lecture.

- Moteur à induction 4 pôles.

- Entrée : microphone : 0,8 mV/5 KOhm, cinch 60 mV/150 KOhm, DIN 0,4 V,

- Sorties ligne et cinch : 1,23 V – casque, 30 mV/8 Ohm

-Dimensions : 406 x 314 x 194mm

- Poids : 11,4 Kg.

  1. -Prix lors de sa sortie en 1975 : 1760 Francs.

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