Philips 22AH386/29

Philips 22AH386/29

Il y a un truc que j'adore, c'est ça

(Photo du net)

Oui mais attention, c'est pas moi qui ai commencé hein
Je reste dan la philosophie de Philips

(Photo du net)

D'ailleurs ils continuent

(Photo du net)

Et puisque l'on parle de Philips, voici une de mes dernière trouvaille, un ampli 22AH386

C'est un appareil qui est assez lourd et semble construit comme un char. La tôle qui lui sert de capot est plus épaisse que tout ce que j'ai pu voir sur différents amplis.
châssis métal à double étage, façade alu épaisse et recourbée sur les 4 coins. En bref, construit comme un char.
Le désign à la fois sobre et typé de la marque est assez proche du style Allemand, avec le côté lourd et imposant des constructions américaines.
De quoi rouler ses mécaniques pour séduire la belle qui est tombée en panne sur le bord de la route.

A la vue des composants, on ne reste pas indifférent. Ca semble bien construit, les composants suscitent un vif intérêt. Ca me rappelle le Scott 255S, non pas pour l'implantation, mais pour l'esprit de conception, le choix des composants assez semblables.
Là encore, tout est séparé. Perso, j'adore.
Les cartes d'alimentation, une par voie, la carte du préampli, l'alimentation, etc..., un régale

L'arrière est simple. On reconnaît les connecteurs d'enceintes préférés de Philips.

L'écoute:

Ouch! Cet ampli n'est pas seulement costaud en apparence. Il en a dans le ventre.
Quelle puissance, bien au dessus de ses prétentions.
Le son typique de chez Philips. Sur mes Martin, ça déménage tout simplement. Le 386 arrive même à apporter un peu de clarté manquant par défaut aux Martins.
Sur les Esoter, c'est neutre, un peu sec, mais puissant, clair et précis. Les musiques semblent être fidèlement reproduites avec une présence et une rapidité notables.
Mais le must est le mariage du 386 avec les 22RH427.
Je m'attendais à quelque chose de très agressif étant donné le côté sec et nerveux de cet ampli et de ces enceintes et l'addition de ces spécificité identiques; il n'en n'est rien.
Oui ça reste sec et nerveux, mais dans le bon sens et moins que sur d'autres enceintes. L'album Dangerous de Jackson semble avoir été fait pour cet ensemble. Le fabuleux mastering de cet album explose de vitalité, de réalisme et de couleurs. Une stéréo propre et aérée, des aigus bien présents, un peu trop parfois, mais réellement bien définis.
Les médiums sont là, avec suffisamment de douceur pour la couleur de la voix et suffisamment d'énergie pour reproduire le timbre et les émotions dégagés par les voix.
Les basses descendent bien, tendues, rapides aussi.
Cet ampli? Un monstre. Il enterre le TechnicsSA 5460 qui est de puissance équivalente avec ses 2X60 Watt.
Comment dire, ce n'est pas que c'est fort, pas seulement, mais les hauteurs, les niveaux semblent mieux aérés, plus distinct, les attaques plus vivantes et réelles.
Je n'ai pas pu l'écouter suffisamment pour le comparer au Scott 255S qui est mon préféré. Le Philips accouplé aux 22RH427 a plus de coffre, pète beaucoup plus que le Scott, c'est certain.
Et pas au détriment de la qualité, loin de là.
Je pense que le Scott l'emporte sur la spatialisation, sur la finesse des aigus et des médiums, et sur cette chaleur proche des amplis à tube qu'il apporte.
Le Piano semble aussi pouvoir d'avantage laisser jouer ses harmoniques sur le scott. Mis à part ces derniers points, j'ai envie de dire que le Philips est un 255 en plus puissant.

Babe, je t'emmène dans mon 386? Frissons garantis
Il t'attends sur le bord de la route pour te chanter Johnny Cash, et crois-moi poupée, il tiendra la ligne tandis que Dylan te soufflera un air dans le vent qui t'envolera sur les routes à toute allure.