A gauche, on trouvera un bouton de mise sous tension, un autre servant à l’ouverture du capot, et un dernier qui permet la répétition de lecture. Lorsque le bras arrivera en fin de disque, il reviendra au début pour recommencer la lecture.

L’électronique, complexe et condensée prend place sous la platine.

Un circuit imprimé qui fait pratiquement la surface de la platine. Le tout est soigné, mais les éventuels dépannages peuvent s’avérer délicats.

Cette platine étant en bonne état, je n’ai pas souhaité la démonter plus que nécessaire.

La seule réparation a été de remplacer la courroie d’entrainement du bras tangentiel et de nettoyage et regraisser la mécanique d’entrainement avant de passer aux réglages et à quelques essais.

Pour ces tests, j’ai utilisé un poste tout aussi vintage avec entrée phono.

Un autre bouton situé à droite du plateau permet également de passer en mode auto, en 33 trs ou en 45 trs.

L’utilisation de cette platine est assez sympa. On imagine le plaisir qu’elle procurait à l’époque.

Une led signale la position du bras. L’avance et le recul de celui-ci se fait en douceur, laissant le temps de le positionner de façon assez précise, et on prend rapidement plaisir à voir ce bras fonctionner.

La SL-7 n’en n’est pas moins agréable à l’oeil. Toute en métal, de conception robuste, à l’exception du capot en plexi, elle présente des courbes agréables à l’oeil. Tout a été pensé pour réduire ses dimensions au minimum, de sorte qu’un 33 tours soit tout juste à l’étroit une fois placé sur le plateau et le capot fermé.

L’écoute.

Avec la cellule d’origine, une Technics P2020, la SL-7 n’est pas déplaisante. C’est clair, propre (parfois un peu trop), mais rien de transcendant.

Pour les qualités d’écoutes, on lui préfèrera des platines d’autres marques, même moyen de gamme.

En l’état, on choisira avant tout la SL-7 pour ses prouesses techniques.

Mais si l’on prend la peine de changer la cellule, elle révèlera de bien belles surprises.

Ainsi, avec une cellule Orthofon ou une cellule Shure, on gagnera en précision et en musicalité.

Comparée à une Dual 604 ou une Dual 1219, la Technics SL-7 ne fera pas le poids en terme de qualité. Mais elle se défend plutôt bien, et si l’on regarde cette platine dans son ensemble, son format compact, son électronique embarquée et ses qualités sonores, elle reste une platine intéressante et plaisante à utiliser, et à écouter.

Selon mon avis, une excellente platine pour un second ensemble Hi-Fi.

Caractéristiques.

Tension d’alimentation: 110-120 / 220-240 VAC à 50 / 60 Hz

Consommation: 20 Watt

Platine automatique à entrainement direct par quartz

Moteur Brushless DC

Plateau en aluminium de 30 cm

Pleurage et scintillement: 0,012% WRMS / 0,025% WRMS

variation de vitesse: En dessous de 0,002%

Réponse en fréquence: 10 Hz à 25 KHz

                                   20 Hz à 10 KHz à  ± 1 dB

tension de sortie: 2,5v à 1 KHz

Cellule de remplacement: Cellule elliptique EPS-202ED

Dimentions: 31,5 x 8,8 x 31,5 cm

Poids: 7 Kg

Bonne écoute, Blues