AMPLIFICATEUR LUXMAN L3

 
 

AMPLIFICATEUR LUXMAN L3



Un p’tit ampli Lulux L3, ça vous dit ?

Celui-ci appartient à un membre d’un forum, et après remplacement d’un transistor de la partie préampli par un modèle identique, une diode et 2 fusibles changés, et je me suis permis une petite écoute…

Enfin un peu plus qu’une écoute.

Juste un mot sur le dépannage, mes connaissances en électronique et le manque de matériel et d’appareil de mesure m’obligent à utiliser la patience et le temps pour arriver à mes fins, lorsque cela est possible.

Avec un peu de chance aussi.

Tout ça pour 2 ou 3 composants défectueux.

Ben voilà, je dessoude chaque composant pour les tester individuellement au multimètre en priant qu’un transistor n’ai pas de fuite ou qu’un condo n’ai pas décidé de grandir en se prenant pour Rocco, ce qui n’a pas grand-chose à voir avec le vintage…quoi que maintenant, si...




J’avais pas parlé d’écoute et de design ?


Luxe dans le nom, en réalité un peu différent

Un, deux, trois, on branche, et puis on se vautre.

Xénarthe, certes, non ! Avec sa mâchoire de commande centrale !

Mélange de plastique et d’aluminium avec un côté différent de l’autre.

Ah l’intimité des entrés dessous. Une invitation ?




Non car cet ampli n’a de féminin rien d’autre que le son (avec un S ).

L’allure masculine, voiture ou ampli ? Gent féminine ?

3, 2 1, partez, laissez-vous aller, le waf fait grise mine.




Mais pourquoi ?

L’aspect physique ou cosmétique.

Chépakoidirladessus !!!

Sobre carré, la bonne surprise de trouver de vrais boutons en alu par rapport au L205.

Mais cela reste stricte, un design d'outre Rhin, rappelant la belle proposant ses charmes aux allures militaires.

On aime, mais on s'interroge, pourquoi pas.

Oui mais.

Mâchoire de dents ou boutons plastiques en plein milieu.

Oui, c’est bien ça. Plaçons d’abord les aspects négatifs. Le meilleur viendra ensuite.

Boutons en plastique pour les sélections des entrées et des différentes sélections.

Un bout de plastique collé derrière cette façade en alu. Dommage.

La sérigraphie est très fine, aux allures fragiles. Elles le sont.

La façade en alu est taraudée de façon à fixer les vis de l’intérieur.

Je n’aime pas. L’aluminium étant tendre, on a vite fait de flinguer les filetages. Dans ce cas, obligation de tarauder et d’utiliser des vis d’un filetage supérieur. Pas évident.

Mais avec un peu d’attention cet ampli a gardé un état proche du neuf.

Pour finir, le choix des potentiomètres. Ils sont bas de gamme. Certes, ce ne sont pas des composants qui vont influencer la qualité du son de par leur définition et leur variabilité, mais ils s’encrassent vite et le risque d’usure est accru. Dommage sur une marque employant en début de nom le synonyme de corne d’abondance pécuniaire.

Enfin, le bouton d’allumage en plastique noir. S’il se confond avec le paysage, il reste en plastique noir, trahissant peut être un tri de fond de tiroir , voir les prémices de l’économie et de l’écologie actuelles:


Pour le côté positif, Luxman affiche bien sa signature, une façade épurée qui se veut sobre et discrète au niveau design.

Dans sa globalité, il n'est pas moche.




Le capot se retire difficilement en le glissant vers l’arrière, une fois les 9 vis retirées pour laisser place à une électronique peu différente de ce qu’on a l’habitude de voir sur des amplis bas ou moyen de gamme.

L’électronique est configurée sur une amplification symétrique. C’est simple en fait. On s’occupe de compenser les éventuels défauts en faisant confiance à un montage électronique symétrique qui fera bien son boulot.

On ajoute ensuite quelques filtres qui vont permettre la signature de la marque et le tour est joué.

Ajouté à cela l’amplification en Push Pull qui fait également ce qu’il faut pour impressionner, et le tour est joué.



L’écoute.




J’ai fait différentes écoutes sur différentes enceintes.

M…!!!, je viens de faire tomber le CD de Lizz

Bon, ça va, il n’a rien.

Le L3 propose un son doux, un fleuve tranquille dirais-je, sans surprise, mais qui nous emporte facilement sur des morceaux bien choisis.

Lizz Wright dévoile ici toute la douceur de sa voix. C’est doux, chaud, agréable. Certains détails discrets font une timide mais agréable apparition, donnant à sa voix un côté berceuse sur laquelle on aurait envie de se laisser aller, révélant la fragilité d’un timbre d’une gamine à la tessiture vraiment très mûre. Le timbre en devient plus mélodieux, plus féminin.

Mais c'est mou, il faut le dire.

Sur des DM2, c’est insuffisant. Trop doux, trop pâle.

Ca c’est fait ! Faut les mériter celles-là, non mais !

Sur les DM3, ça passe beaucoup mieux, mais sur les Esoter, c'est pas conseillé du tout.

Surtout avec ma petite collection de vinyle ZZTOP!




Au départ, j'avais bien aimé cet ampli.

Depuis, ayant eu beaucoup d'autres modèles, mes impressions ont changé et j'ai révisé ce CR qui date.

Sans trop m'étendre, je dirais que c'est un bon ampli qui fait bien son boulot, sous condition de lui donner de petites enceintes, idéalement des bibliothèques.

Il faudra idéalement éviter des musiques puissantes comme ACDC, Bill Perry, etc…

Cet ampli est fait pour la douceur, la profondeur, les musiques douces. En contre partie, je le trouve mou et il révèlera ses limites dés qu'on cherchera à le pousser.


Caractéristiques :


Puissance: 2X35 Watt (8 ohms, 20Hz - 20kHz)

THD (20Hz - 20kHz) : 0.04% (8ohm, 35W)

distortion de modulation: (60Hz:7kHz=4:1) : 0.08% or less (8ohm, 35W)

Output bandwidth : 10Hz - -60kHz three dB (0.1% of distortion)

Carastéristique des frequencies à 60kHz [ 15Hz - ]-moins que 1dB

Impedance d’entrée: Phono: 2.5mV/50kohm

Tuner, Aux : 145mV/50kohm

Phono: 72 dB. Tuner et auxiliaire: 95 dB

Filtre Subsonic: 25Hz-6dB / oct




Blues.

 

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